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8. Grande-Bretagne : 1 ch par vache 8. Grande-Bretagne : 1 ch par vache

Les producteurs laitiers britanniques investissent peu dans le matériel et les bâtiments.

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«Peu importe le système, qu’il soit extensif en Ecosse, intensif dans le centre de l’Angleterre ou mixte, c’est la façon dont vous optimisez les coûts dans ce système qui fait la marge en Grande-Bretagne », martèle Jimmy Goldie, de l’Université rurale d’Ecosse.

Acheter au prix le plus faible

Les troupeaux britanniques les plus rentables comptent 250 productrices à 7 014 litres de lait. En moyenne, les laitiers se maintiennent juste au-dessus de la ligne de flottaison, avec une marge de 5 c€/l et une pointe à 6,1 c€/l pour les plus performants, et un déficit de - 3 c€/l pour ceux qui maîtrisent le moins leurs coûts.

Dans son rapport Milkbench, l’institut technique DairyCo estime les charges de mécanisation à 220 €/1 000 litres de lait. Un chiffre qui paraît élevé par rapport à la France (135 €/1 000 l) mais qui ne représente qu’un peu moins de 20 % des charges totales. « L’objectif des éleveurs laitiers est de limiter un parc de matériels à 1 ch par vache laitière, précise Rachael Chamberlayne, de DairyCo. Le recours à l’entrepreneur est fréquent, y compris pour la fenaison et le pressage. Le chargeur télescopique est très présent sur les exploitations laitières, accompagné par un tracteur de 110 ch en moyenne. Le principal critère de choix d’un matériel est son prix. C’est le pays d’Europe où les éleveurs sont le moins fidèles à une marque. »

Du côté de l’installation de traite, le robot est encore quasi inexistant car son coût reste élevé par rapport à une salle classique en Herringbone.

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